Oedipe dans la littérature

9 mars 2010

La légende d’Œdipe nous est surtout connue par tout ce que le génie de Sophocle nous en a raconté dans les trois tragédies : Œdipe-Roi, Œdipe à Colone et Antigone, où il mit en action et porta sur la scène toutes les péripéties de cette atroce et lugubre aventure. Avant lui, Eschyle avait écrit une trilogie sur le même sujet. Des trois tragédies dont elle était composée : Laïos, Œdipe, Les Sept contre Thèbes, et à laquelle s’ajoutait un drame satyrique, également tiré de l’histoire légendaire des Labdacides, Le Sphinx, il ne nous reste plus que Les Sept contre Thèbes. Eschyle, de même que Sophocle et comme Euripide dans ses Phéniciennes, avaient dû, sans doute, large­ment et librement puiser dans deux épopées du cycle thébain : l’Œdipodie et la Thébaïde, dont le nom seul à peu près est parvenu jusqu’à nous. Ces deux épopées passent pour être des mises en forme assez récentes, des refontes plus ou moins rajeunies, de chants épiques beaucoup plus anciens. Le seul texte antérieur à ces deux tragiques, que nous pouvons encore lire et qui nous parle d’Œdipe, est tiré du onzième chant de l’Odyssée. Dans la fameuse évocation des Morts qui en fait le sujet, Homère y indique déjà les quelques traits essentiels de la légende d’Œdipe. Parmi les héroïnes, dont les ombres apparurent à Ulysse sur le bord de la fosse, se présenta Jocaste : « Je vis, raconte le poète, la mère d’Œdipe, la belle Épicasté qui, par ignorance d’âme, commit un acte affreux : elle épousa son fils, et ce fils devint, après avoir exterminé son père, le mari de sa mère. Mais les dieux firent que les hommes fussent aussitôt instruits de ces horreurs. Œdipe cependant régna, dans la charmante Thèbes, sur les fils de Cadmos, accablé de tourments par les rigoureuses résolutions des dieux. La reine descendit chez le puissant Hadès aux passages bien clos. Excédée de souffrir, elle attacha une longue corde à la poutre de son haut plafond, laissant après elle à Œdipe des maux incalculables, que mènent à terme les Érinyes d’une mère. »

Ce court récit, que nous transmet Homère, ne nous dit rien de la lutte d’Œdipe contre le Sphinx ; il paraît également ignorer la mutilation volontaire et la triste fin de ce malheureux, puisqu’il nous le montre, après la mort de Jocaste, qu’il appelle Épicasté, continuant à régner sur la ville de Thèbes. Avec le temps, et sans pouvoir clairement discerner ce qui provient de l’imagination des poètes tragiques ou de la fantaisie des récits populaires ou autres, des traditions sont venues s’ajouter à ces données primitives, les enrichir et parfaire la légende d’Œdipe telle que les mythographes ont pu nous la transmettre. En tout cas, voici les traits essentiels de ce qu’ils nous racontent.

Fondateur et premier roi de Thèbes, Cadmos eut un fils qui s’appelait Polydore. Après la mort de Cadmos, Polydore, héritant du trône paternel, le garda jusqu’à ses derniers jours. Il laissait après lui un fils, Labdacos, qui, trop jeune pour régner, fut mis sous la tutelle de son oncle Lycos. Lorsqu’il eut atteint sa majorité, Labdacos recouvra ses droits de souverain, se maria, puis mourut en laissant à son tour un enfant en bas âge, qui se nommait Laïos. Lycos alors, au lieu d’exercer la régence, déposséda son petit-neveu et se déclara roi. A peine au pouvoir, Lycos, pour trouver prétexte à répudier Antiope, sa première femme, l’accusa fort injustement de lui être infidèle. Une fois séparé d’elle, il épousa Dircé et mit Antiope sous la cruelle garde de sa nouvelle épouse. Zeus eut pitié de cette malheureuse innocente. Il l’arracha de sa prison, la transporta sur le Cithéron et en fit son épouse. De cette union, des jumeaux naquirent : Amphion et Zéthos. Élevés par des bergers, les deux enfants, en ignorant d’où ils étaient issus, grandirent dans la montagne. Devenus hommes, ils furent, par les mêmes pâtres qui les avaient recueillis et nourris, instruits de leur naissance. Ils apprirent qu’Antiope, leur mère, avait été faussement accusée, et que son mari, Lycos, l’avait indignement chassée pour épouser Dircé. Asservie à cette nouvelle femme, Antiope avait été par elle si durement traitée que Zeus compatissant vint la délivrer et en faire à la fois son épouse et leur mère. Irrités de tant de barbarie, Amphion et Zéthos levèrent une troupe, marchèrent contre Thèbes, massacrèrent Lycos, attachèrent Dircé aux cornes d’un taureau qui la traîna jusqu’à ce qu’elle expirât et fût changée en source, puis s’emparèrent du trône de Cadmos. Lorsqu’ils moururent, la ville sainte de Thèbes avait été par eux ceinte de beaux remparts, et le sceptre royal revint sans coup férir, à son héritier majeur et légitime : Laïos, fils de Labdacos.

Le roi Laïos prit pour femme Jocaste, fille de Menécée de Thèbes et sœur de Créon. Or, comme de cette union aucun enfant ne leur naissait, les deux époux se rendirent à Delphes pour demander au divin Apollon si leur mariage devait être fécond. La Pythie répondit qu’il leur naîtrait un fils, mais que ce fils tuerait un jour son père, épouserait sa mère et plongerait sa famille dans le deuil et dans le sang. Quelque temps après, Jocaste mit au monde un enfant masculin. Craignant dès lors l’accomplissement de l’oracle, Laïos perça de part en part les pieds du nouveau-né, les réunit par un lien qu’il passa dans les trous et donna ordre qu’on suspendît l’enfant à la branche d’un arbre sur le mont Cithéron. Le hasard voulut que des bergers qui gardaient en ces lieux les troupeaux du roi de Corinthe, accoururent aux cris que poussait l’enfançon. Émus par le spectacle d’un si cruel abandon, ils le détachèrent et décidèrent de porter à leur maître cet enfant trouvé. Le roi Polybe et sa femme Mérope se laissèrent attendrir, et, comme ils étaient sans postérité, ils adoptèrent cet enfant envoyé par les dieux et le nommèrent Œdipe, c’est-à-dire Pied-Enflé, car le lien qui devait servir à le suspendre avait tuméfié ses petites chevilles. Élevé par ceux qu’il croyait ses parents, leur vouant un respect filial et une tendre affection, Œdipe grandit dans le palais royal de Corinthe. Son âme était indomptable et fière. Aussi, lorsqu’il eut atteint son adolescence et qu’il entendit, au milieu d’un festin, certains des convives, dont le vin avait délié la langue, douter de sa naissance et soutenir qu’il n’avait aucun droit à. se prétendre issu du roi Polybe, son cœur en ressentit une vive amertume. Dans l’espoir d’éclaircir le troublant mystère de sa naissance, Œdipe prit le chemin de Delphes. Sans lui révéler le secret de son origine, l’oracle confirma la prédiction déjà faite à Laïos, et annonça qu’il tuerait son père, épouserait sa mère et donnerait le jour à une race exécrable.

Saisi d’horreur, Œdipe ne voulut pas retourner auprès de ceux qui l’avaient élevé. Pour conjurer les maux dont il était menacé, il se prit à marcher sur une tout autre route que celle de Corinthe. Comme il arrivait aux environs de Daulis, il eut à traverser, au carrefour de trois routes, un défilé bordé de hautes roches. Dans cet étroit passage, il rencontra un char monté par un vieillard assisté d’un cocher. Le cocher cria d’abord à Œdipe d’avoir à se garer. Mais, au lieu de s’écarter, le voyageur bouscula les chevaux. Irrité, le conducteur du char voulut alors jeter en le cinglant Œdipe par côté. Furieux à son tour, Œdipe répondit en frappant le cocher, et le maître du char, en passant auprès de ce récalcitrant, lui asséna un coup de son double aiguillon. Bondissant sous l’outrage, Œdipe s’arma de son bâton, assomma le vieillard, et massacra, à l’exception d’un seul qui réussit à fuir, tous ceux qui compo­saient la suite de Laïos. Après avoir été, et tout à son insu, le meurtrier de son père, Œdipe, poursuivant son chemin, se dirigea vers Thèbes.

Or, après la mort de Laïos, qui ne laissait pas d’enfant, ce fut Créon, le frère de Jocaste, propre mère d’Œdipe, qui prit en main le sceptre de Cadmos. A ce moment, un monstre redoutable, le Sphinx, désolait la contrée. Posté, aux alentours de la ville de Thèbes, sur un rocher dominant la grand’route, ce monstre ailé au visage de femme et au corps de lion, arrêtait les passants, leur posait une énigme et dévorait tous ceux qui ne savaient la résoudre. Déjà, de nombreuses victimes avaient été la proie de cet étrange animal, et jamais personne n’avait pu découvrir le mot de l’énigme qu’il ne cessait de poser. Voulant mettre fin à ce tragique fléau, Créon fit publier qu’il promettait sa couronne et la main de sa sœur à l’homme qui parviendrait à délivrer le pays de cette calamité. Œdipe, faisant route vers Thèbes, rencontra le Sphinx. Comme à tout passant, le monstre, du haut de son rocher, lui posa cette énigme :

— Quel est, lui dit-il, l’animal qui le matin marche sur quatre pattes, à midi sur deux et le soir sur trois ? »

Œdipe répondit aussitôt :

— C’est l’Homme. Enfant, il se traîne à quatre pattes ; devenu grand, il marche sur deux pieds, et, sur ses vieux jours, il se sert d’un bâton comme troisième soutien. »

Voyant l’énigme résolue, le Sphinx vaincu se précipita du sommet de son roc et se fendit la tête. Thèbes était délivrée. Œdipe y fut reçu par des cris d’allégresse. Créon tint sa pro­messe. Avec la royauté thébaine, le fils de Laïos reçut Jocaste pour épouse, et le vainqueur du Sphinx devint ainsi, et sans qu’il s’en doutât, le mari de sa mère. De cette incestueuse union, deux filles naquirent, Antigone et Ismène, ainsi que des jumeaux : Étéocle et Polynice, deux frères ennemis dont on rapporte qu’ils se battaient déjà dans le sein de leur mère.

Cependant, cette criminelle alliance ne fit qu’accroître le courroux des dieux déjà courroucés de ce que restait impuni le meurtre de Laïos. Après quelques années de paix et de prospérité, un fléau vengeur s’abattit brusquement sur le pays de Thèbes. La peste décimait la cité de Cadmos; les semailles desséchaient dans la terre, les troupeaux et les vergers périssaient et les enfants des hommes mouraient avant de naître. Consulté sur la cause de ce mal effrayant, l’oracle répondit que la ville de Thèbes était souillée par la présence du meurtrier de Laïos et que le fléau ne prendrait fin qu’au jour où les Thébains auraient découvert et puni le coupable. Sans perdre de temps, Œdipe alors, avec une patience tenace et résolue où se révèle son amour pour son peuple, ouvre en personne une minutieuse enquête. Il interroge tous ceux qui pouvaient l’éclairer; il en vient jusqu’à menacer le devin Tirésias et l’accuser de cacher ce qu’il devait savoir; il fait comparaître le serviteur qui avait, sur l’ordre de Jocaste, exposé l’enfançon, le berger qui l’avait recueilli et porté à Corinthe. De l’ensemble de tous ces témoignages, la vérité se dégagea peu à peu, et la faible lueur qui avait commencé par épouvanter sa raison vacillante, se changea bientôt, par degrés insensibles, en lumière éclatante. Le vieillard qu’il avait assommé à Daulis était son propre père; la reine qu’il avait épousée était sa propre mère, et les enfants qu’il avait engendrés étaient issus du même sein que lui !

Folle de désespoir, Jocaste se pendit dans ses appartements, et Œdipe lui-même, convaincu d’être à la fois parricide et inceste, se creva les yeux pour ne plus voir la lumière.

Chassé de Thèbes par Créon, considéré comme un objet d’horreur par tous les citoyens, repoussé par ses fils qui, loin d’alléger sa détresse, s’entendirent pour régner à sa place, garder à tour de rôle, chacun pendant un an, le trône de Cadmos, le malheureux aveugle prit le chemin de l’exil, accompagné de sa fille, la fidèle Antigone. Guidé par elle, il erra longtemps, subissant les rigueurs des intempéries, mendiant son pain et couchant sur la dure. Accablé par toutes ses épreuves, averti par une voix divine qu’il parviendrait au terme de sa vie lamentable, lorsqu’il serait arrivé dans un bois sacré qui se trouvait près d’Athènes, il se dirigea vers cette ville fameuse, que gouvernait alors le généreux Thésée. Il s’en approchait, lorsqu’il s’arrêta, aux environs de Colone, dans un bois consacré aux Furies Vengeresses du crime que sont les Euménides. Pendant ce temps, à Thèbes, les deux fils d’Œdipe n’avaient point tardé à regretter son départ. Un oracle, en effet, avait annoncé que le peuple qui posséderait la personne ou les cendres d’Œdipe était assuré d’être vainqueur de tous ses ennemis. Or, Étéocle et Polynice étaient en guerre ouverte. Monté le premier sur le trône parce qu’il était l’aîné, Étéocle, après un an de règne, refusait d’en descendre et de céder la place, comme il l’avait promis, à Polynice. Pour épargner de nouveaux mal­heurs aux Thébains, Créon vint lui-même supplier Œdipe de retourner au palais; et, comme il n’arrivait pas à vaincre par la persuasion le courroux du vieillard évincé de son trône, il allait en venir à la force pour s’en emparer et le ramener, lorsque Thésée, arrivant à propos, lui interdit d’arracher à l’asile que les dieux lui offraient, un suppliant doublé d’un malheureux.

Après Créon arriva Polynice. Exilé de Thèbes par Étéocle, il avait rassemblé une nombreuse armée et s’était mis à sa tête pour conquérir son tour de royauté. Il conjura son père de prendre son parti et d’assurer, en s’unissant à lui, le succès de sa cause. Mais Œdipe, bien loin de se laisser attendrir et fléchir, ne fit que renouveler, avec un souffle accru de véhémence, les malédictions qu’il avait déjà proférées, avant de quitter Thèbes, contre Étéocle et contre Polynice. A peine Polynice s’était-il éloigné, que le fracas éblouissant du tonnerre se fit entendre. A ce signal, Œdipe reconnut que son heure était proche. Il fit appeler Thésée, lui recommanda l’avenir de ses filles, lui fit jurer de garder secret le lieu de son tombeau; puis, accompagné du seul roi d’Athènes, il pénétra dans les profondeurs du bois des Euménides, et disparut d’une façon merveilleuse, laissant aux Athéniens le gage et l’assurance qu’ils seraient à jamais victorieux des Thébains.

Tel est, dans ses grandes lignes, le mythe de la naissance, de l’existence tragique et de la mort étonnante d’Œdipe. Les travaux des psychanalystes modernes, de Freud surtout, lui ont donné un regain d’actualité. Pour les anciens, Œdipe était avant tout une victime de la Fatalité, autrement dit de l’ensemble des lois mystérieuses et des arrêts qui règlent le cours irrévocable des destinées humaines et divines. La volonté cachée qui les promulgue est aussi inconnue que la raison qui en détermine la cause et les effets. La grandeur de l’homme est de se soumettre à sa fatalité, de l’accepter sans révolte inutile et d’en mûrir jusqu’au bout, si douloureuses soient-elles, toutes les conséquences. C’était donc une leçon de morale que les poètes tragiques et les moralistes de l’antiquité s’efforçaient de tirer de la légende d’Œdipe. Par contre, la critique moderne ne s’est pas contentée de cette simple leçon. Dans sa manie de vouloir tout expliquer par des raisons naturelles, elle a voulu démêler les éléments physiques qui étaient, d’après elle, à l’origine de ce mythe fameux. Elle a cru les trouver en rattachant Œdipe à l’illustre famille des héros solaires. Son exposition sur le Cithé-ron, écrit Paul Decharme en s’inspirant de Cox, de Bréal, de Preller et de Max Mûller, « serait l’image de l’apparition du soleil qui, à l’heure où il se lève, semble reposer, solitaire, sur les hautes cimes ». Le nom même d’Œdipe, qui signifie Pied-Enflé, rappellerait, suivant ce même auteur, « le disque solaire qui, le matin, semble s’élargir à sa base, sur l’horizon qu’il n’a pas encore dépassé ». Le père d’Œdipe, Laïos, serait une personnification de la nuit. « Œdipe, écrit Decharme, est le fils de Laïos, comme le soleil est l’enfant de la nuit; le soleil tue la nuit comme Œdipe devient le meurtrier de celui qui l’a engendré ». Jocaste, toujours d’après l’auteur de la Mythologie de la Grèce antique, « doit personnifier l’aurore qui, le matin, précède le soleil et semble l’enfanter. Le soir, l’astre rayonnant, vainqueur des ennemis qu’il a rencontrés sur sa route, avant de disparaître à l’horizon, s’enveloppe souvent d’ardentes vapeurs. Il s’unit aux nuages violets du couchant, à la brillante aurore du soir qu’il ne reconnaît pas sous sa forme nouvelle : Œdipe est le mari de sa mère ». Le Sphinx est « le nuage obscur et orageux ». Le rocher sur lequel il est accroupi est « la montagne des nuages ». Ses paroles obscures, son langage ambigu, sont la voix du tonnerre. L’écroulement du monstre symbolise la pluie que fait tomber à torrents le nuage rendu silencieux, une fois qu’il est percé et comme dégonflé par les traits du soleil. Enfin, « en voyant l’œil du soleil disparaître à l’horizon, les premiers Grecs avaient dit que le héros était devenu aveugle et qu’il avait été condamné à errer dans l’obscurité. On ajoutait qu’il avait eu pour fidèle compagne sa fille Antigone, déesse lunaire probablement, qui dirige le soleil aveugle dans la nuit ».

Tant d’ingéniosités pour donner un point de départ à une interprétation naturiste de la légende d’Œdipe, ne diminue en rien la valeur essentielle de ce conte moral, fût-elle surajoutée. Tant que les hommes pourront relire et comprendre Sophocle, ils apprendront en ses vers que l’homme ne peut pas échapper à sa destinée, qu’il ne la fuit que pour mieux la subir au terme de sa fuite, et qu’un premier malheur en entraîne à sa suite toute une chaîne d’autres. Pour mériter de mourir, comme Œdipe, avec une conscience sereine et pacifiée, il faut, jusqu’à la lie, avoir bu, sans reproche à se faire, le calice des maux qui nous sont réservés; nous ne pouvons qu’à ce prix changer notre destin.

Mythe et Légende / Mythos und Sage

9 mars 2010

Maltraitance sexuelle des enfants ( suite)

8 mars 2010

Maltraiter sexuellement un enfant, c’est lui imposer – un enfant n’est jamais consentant – des attitudes, des paroles ou des gestes à connotation sexuelle en ayant recours, de manière évidente ou non, à la manipulation affective ou matérielle, à l’intimidation, à la menace, au chantage ou à la violence verbale, physique ou psychologique.

Parmi ces attitudes, paroles ou gestes à connotation sexuelle, on distingue :

- Le harcèlement sexuel : lorsqu’un enfant est sollicité – verbalement, par écrit ou par des gestes équivoques – pour accorder des faveurs sexuelles.

- L’exhibition : lorsqu’un enfant est exposé à la vue d’organes génitaux, de photos, d’images ou de vidéos pornographiques.

- Les attouchements : lorsqu’un enfant est contraint de toucher les parties intimes du corps et / ou de se laisser toucher.

- Les pénétrations : lorsqu’un sexe (ou tout autre objet) est enfoncé dans l’un des orifices d’un enfant (vagin, anus, bouche).

- La fixation ou transmission d’image à caractère pédo-pornographique : lorsqu’un enfant est pris en photo ou filmé dans des situations ou positions pornographiques, que ces images ou films sont ensuite scannés, stockés et diffusés sur Internet (ou par tout autres moyens de diffusion – CD rom, cassette vidéo…)

- La prostitution.

Ces maltraitances sexuelles sont dites :

- intrafamiliales (ou incestueuses) lorsque l’agresseur fait partie de la famille de l’enfant (parents, beaux parents, grands-parents, oncles, tantes, cousins…),

- extrafamiliales dans les autres cas (voisins, éducateurs, personnes inconnues..).
Il est très difficile de détecter l’agresseur, très manipulateurs, pouvant parfaitement donner le change en société, se faisant apprécier auprès de tous ( je parle d’un type d’agresseurs, il en existe de multiples catégories). Je vais me pencher plus particulièrement sur les hommes, malraitant sexuellement les jeunes enfants (filles ou garçons). Ils sont insoupçonnales..Et pour cause!….La Justice se laisse prendre à leurs jeux, donnant toujours l’impression d’être de bons pères, bons enseignants etc…. Ils ont une capacité prodigieuse à masquer parfaitement leur personnalité perverse; séduisant l’entourage, calculant avec une exactitude pathologique, le mot à dire au  » on moment », percevant la corde sensible chez l’éventuel  » accusateur « . On le croit, il est bien souvent très actif dans des associations humanitaires, voire  » défense des enfants », endroits stratégiques pour assumer leurs instincts pervers.
D’une cruauté incommensurable, ils agissent sans aucun scrupules ni sentiments de culpabilité.
Le prolème, entre autre, est que la famille ne peut entrevoir cet état de fait, parfois semi-complice, fermant les yeux sur cet inavouable, ou tout simplement ne pouvant se confronter psychiquement à la sexualité ( c’est souvent le cas en France, ou le sexe est dans bien des milieux encore un tabou, malheureusement!….).
Parfois, l’enfant lui-même dit à un parent ou un proche ce qui se passe, et on ne le croit pas!
Lorsque le famille est prête à entendre et tente d’éloigner l’agresseur, l’accusant publiquement, et dans le cadre d’un couple où l’homme se comporte en pédophile, il reste la peur que la justice se laisse berner par le pervers, ou bien dans le doute, sépare l’enfant de la famille saine, en décidant de mettre l’enfant dans  » une famille étrangère », dite d’accueil!!!
Il est clair que cette éventualité traumatique, vient aggraver les traumatismes sexuels de l’enfant et la famille saine hésite à faire les démarches auprès de la justice, à l’idée d’être complètement séparée de l’enfant qu’ils aiment.
Sujet inépuisale…Mais les enfants sont les plus forts. Une étincelle de vie persiste, plus virulente que tous les traumatismes, toutes les maltraitances et incompréhensions. Les enfants, tôt ou tard, rattrapés par leur histoire, se souviennent de tout; leur sensibité leur permet d’intégrer « l’intention « , d’un geste, « le fondement » d’un regard, parfois plus dévastateur qu’un acte. L’analyse est là, l’analyste aussi….On vient à vient à bout de tout…ça renforce même; les comptes se règlent, la Vie , souvent aussi, s’en charge.
Un jour, un Homme, m’a rapporté une phrase: » On peut tromper une personne toute sa vie; on peut tromper plusieurs personnes tout le temps toute la vie, mais on ne peut pas tromper tout le monde toute sa vie ».
Ah!!! Qu’à cet instant je n’aimerais pas être Juge ….
(suite prochainement)

Maltraitance sur mineur

8 mars 2010

En France, chaque année, 95 000 enfants sont signalés comme enfants en danger de maltraitance, dont 19 000 sont réellement maltraités (chiffres ODAS 2005) et ces chiffres augmentent d’année en année d’environ mille enfants signalés comme étant en danger.
2 enfants en meurent chaque jour
Un enfant sur dix endure des violences sexuelles.
Près de 80 % des adultes maltraitants ont eux-mêmes été maltraités (mais environ 93 % des enfants maltraités dans leur enfance deviennent de bons parents à l’âge adulte).
En France, en 1995, la justice a été saisie de 35 000 cas de maltraitance sur enfant ; en 2002, ce chiffre est passé à 49 000. Dans 90 % des cas, elle provenait de la famille proche (le père dans 46 % des cas, la mère dans 26 % des cas).
D’après l’organisation mondiale de la santé (OMS), les mauvais traitements infligés aux enfants constituent un problème majeur de santé publique partout dans le monde, avec près de 40 millions d’enfants concernés. « Les enfants victimes de mauvais traitements présentent toute une gamme de troubles physiques, affectifs et du développement qui peuvent les empêcher de mener une vie saine et productive. Outre des problèmes de santé, les enfants maltraités ont des difficultés scolaires, des problèmes de toxicomanie et des démêlés avec la justice. Il s’agit d’un problème de santé publique d’une importance capitale pour l’OMS et d’un défi pour le prochain millénaire » dit le Dr Nelly Thylefors, Directeur du Département de l’OMS sur la prévention des incapacités et des traumatismes et la réadaptation.
Ceux qui détiennent l’autorité parentale seront donc punis plus sévèrement car c’est un abus d’autorité.
Dans l’ensemble, cette page n’est pas neutre car elle ne couvre pas la maltraitance institutionnelle dont peut souffrir un enfant voire une fratrie et une famille. En divers pays la maltraitance institutionnelle semble être un sujet tabou bien qu’il soit très largement documenté dans le secteur de l’action sociale et même connu du secteur judiciaire et des parlementaires.
En France, de nombreux travaux publiés jusqu’en 2006 permettent d’établir que le dispositif de la protection de l’enfance est caractérisé par:

la disparité des critères de signalement
l’insuffisance de l’enquête, des moyens, des normes et des contrôles
la léthargie des différentes institutions, notamment judiciaires
l’absence de suivi et d’indicateurs ce qui tend à occulter les insuffisances du dispositif
En France, au hasard de la sensibilité des intervenants et de leurs moyens, il s’ensuit parfois de véritables drames au sein des familles du fait de l’inaction des services concernés. Il peut aussi s’ensuivre une action totalement inappropriée tel qu’une mesure de placement d’un enfant au titre du principe de précaution.

Violences physiques : Par mauvais traitements physiques, on entend des actes de violence tels que les coups, les secousses, les brûlures, les empoisonnements, etc. La violence physique est celle qui se voit, celle que l’on porte, et pourtant pas forcément la plus signalée, car de nombreux parents battant leur enfant considèrent cette pratique comme normale. Ils sont souvent aussi des adultes immatures, anciennement battus, psychologiquement fragiles, et volontiers sujet aux abus (d’alcool, de médicaments). Elles représentent environ un tiers des cas de maltraitance sur enfant en France.
Négligences lourdes : Elle comprend le défaut d’alimentation, de soins, d’hygiène, de surveillance et de protection. Elles représentent environ un tiers des cas de maltraitance sur les enfants en France.
Violences psychiques : Elles comprennent les actes de sadisme, de cruauté morale, d’humiliations, de brimades, de rejet, de refus affectif, d’exigences non adaptées à l’âge et au développement de l’enfant (ainsi, l’exigence d’un surinvestissement scolaire ou sportif peut être une violence psychique pour l’enfant). Elles représentent environ un dixième des cas de maltraitance sur enfant en France.
Sévices sexuels : Ils comprennent l’inceste, le viol, l’attentat à la pudeur, l’utilisation des enfants à des fins pornographique ou de prostitution. Ce type de sévices est largement plus fréquent dans le proche milieu familial, mais peut être imposé par un tiers, notamment une personne d’autorité telle qu’un enseignant ou un prêtre, une secte, une organisation mafieuse. Les abus sexuels ont des conséquences lourdes aussi bien physiques (traumatismes, grossesses, maladies vénériennes, etc.) que psychique, avec un risque très accru de suicide, de dépression et de troubles mentaux graves chez les enfants abusés. Ils représentent environ un tiers des cas de maltraitance sur enfant en France.
Une étude canadienne, menée en 2001 par le Ministère de la santé du gouvernement du Canada, utilisant la définition de l’OMS a permis d’obtenir les résultats suivants concernant les cas de maltraitances d’enfants en milieu familial :

Violence physique 31%
Abus sexuel 10%
Négligences 40%
Violence psychologique 19%
Les auteurs de l’ensemble de ces violences sont :

Mère biologique 61%
Père biologique 38%
Beau-père 9%
Belle-mère 3%
Famille d’accueil 1%
Autre membre de la famille 7%
(total supérieur à 100% car un acte de maltraitance peut-être pratiqué à la fois par le père et la mère biologique, le beau-père et la mère biologique, etc…).

Dans les cas d’abus sexuel, les pères sont impliqués dans 15 % des enquêtes ouvertes. Sur l’ensemble de ces enquêtes le pourcentage des plaintes se distribue selon la ventilation suivante :

Corroborées 20%
Présumées 20%
Non corroborées 60%
Il est important de remarquer que la même année pour le même type d’études, les résultats obtenus aux États-Unis sont presque identiques (à ± 2% près). Toujours sur le sol américain, le pourcentage d’infanticide quant à lui représentait un taux de 1,62 pour 100 000. Les auteurs de ces infanticides se répartissaient comme suit :

Mère seule 32%
Père seul 11 %
Les deux parents 21%
Mère avec une autre personne que le père 16%
Père avec une autre personne que la mère 1%
Autre membre de la famille 5%
Famille d’accueil 6%
Autre proche 6%
Inconnu 2%
En Europe, l’obtention de statistiques fiables reste difficile. Peut-on alors admettre que les résultats nord-américains, en particulier canadiens, reflètent les grandes tendances sur le type, les causes et les auteurs des maltraitances dans les pays européens ? Certain(e)s sociologues et scientifiques européens affirment que oui…

Signes physiques :

ecchymoses,
hématomes,
griffures,
brûlures,
plaques d’alopécie (touffes de cheveux arrachés),
morsures,
fractures multiples d’âge différent à la radiographie du squelette entier (syndrome de Silverman),
plaies multiples et d’âge différent.
Signes psychiques et comportementaux :

retard du langage,
retard psychomoteur,
instabilité psycho-motrice,
difficultés scolaires ou baisse brutale du rendement scolaire,
syndrome dépressif de l’enfant (souvent difficile à repérer : tristesse, isolement, agressivité, diminution des activités, anxiété, provocations),
absentéisme scolaire,
fugue avec refus du retour à domicile (souvent non expliqué par l’enfant),
refus de confier ses problèmes,
énurésie (l’enfant recommence à faire « pipi au lit » après avoir été déjà propre ou retard d’acquisition de la propreté), ou encoprésie,
trouble du sommeil,
troubles du comportement alimentaire (anorexie mentale, boulimie, pica),
Cas des sévices sexuels :

activité masturbatoire compulsive et inappropriée,
propos sexuels inadaptés,
jeux sexuels avec les camarades non appropriés pour l’âge,
parfois tentatives de viol sur d’autres enfants,
soumission à l’autorité de l’adulte,
identification à l’agresseur dans le jeu (poupée, dessins),
modifications de l’apparence extérieure (tenue et hygiène négligées),
sommeil tout habillé avec refus des visites (porte verrouillée),
plaies des organes génitaux,
grossesse,
infections génitales à répétition.
Face à l’enfant: ce qui peut être fait ou dit :

L’écouter, le laisser parler.
Le croire et le lui dire.
Lui dire que ce qu’il dit est important, que vous l’écoutez.
Le rassurer, lui dire qu’il n’est pas coupable.
Lui dire que vous ne pouvez l’aider seul(e), mais que vous allez entreprendre des démarches auprès des personnes compétentes.
Si l’enfant demande le secret, lui dire que vous n’en avez pas le droit, que la loi vous fait obligation d’entreprendre des démarches avec lui pour qu’il reçoive l’aide dont il a besoin.
Maîtriser ses émotions, ne pas aggraver le traumatisme
Respecter le désir de l’enfant de ne pas désigner l’auteur des sévices
Ce qu’il ne faut pas faire :

Contacter les parents (dans le cas d’abus sexuels intra-familiaux ou de maltraitance grave).
Transformer l’entretien en un interrogatoire.
Minimiser les faits.
Se laisser enfermer dans le secret.
Dans tous les cas, ne restez pas seul et n’hésitez pas à vous adresser à des personnes compétentes et responsables.

Sexueller Missbrauch von Kindern

8 mars 2010

Sexueller Missbrauch von Kindern bezeichnet willentliche sexuelle Handlungen mit, an oder vor Kindern. Typischerweise spielt dabei ein Macht- oder Wissensgefälle zwischen dem Täter und seinem kindlichen Opfer eine zentrale Rolle. Als Kind werden nach deutschem Strafrecht Personen definiert, die noch keine vierzehn Jahre alt sind. In Deutschland ist sexueller Missbrauch von Kindern gemäß § 176 StGB strafbar.
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Sexueller Missbrauch von Kindern ist stets eine Verletzung der ungestörten Gesamtentwicklung des Kindes durch vorzeitige sexuelle Erlebnisse. Dadurch wird die Entwicklung seiner sexuellen Selbstbestimmungsfähigkeit gestört. Im deutschen Recht wird die Einwilligungsfähigkeit des Kindes in sexuelle Handlungen, mithin die sexuelle Autonomie des Kindes generell verneint. Ab welchem Alter eine solche Selbstbestimmung sicher vermutet oder vorausgesetzt wird, ist stark kulturabhängig. Beispielsweise wird in den meisten Kulturen das heiratsfähige Alter mit einer gewissen sexuellen (nicht notwendigerweise sozialen) Autonomie verknüpft.
In der Psychologie wird in diesem Zusammenhang unterschieden zwischen einfacher Zustimmung (simple consent) und wissentlicher Zustimmung (informed consent). Hier geht es darum, ob eine Person so weit in der Lage ist, die Folgen der betreffenden Zustimmung/Handlung abzusehen, dass man überhaupt von Zustimmung sprechen kann: es setzt ein umfassendes Begreifen des Geschehens und seiner Folgen voraus.
Die juristisch relevante Alters- und Reifestufe wird im Begriff des Schutzalters gefasst. Aus Sicht von Bretz et al. (1994) wird die Beteiligung von noch nicht ausgereiften Kindern und Jugendlichen an sexuellen Aktivitäten als sexueller Missbrauch von Kindern definiert, denen sie nicht verantwortlich zustimmen können, weil sie noch nicht in der Lage sind, sie in ihrer Tragweite zu erfassen.
Diese Kulturabhängigkeit wird von Pädosexualisten häufig dazu verwendet, pädosexuelle Kontakte zu relativieren und als hinnehmbar darzustellen. Unabhängig von Kulturvarianten basiert eine solche Betrachtung auf positiven Annahmen (wir wollen es beide und haben uns lieb) und lässt die spezifische Traumatisierbarkeit von Kindern außer Acht.
Es kann aus Sicht der Psychologie zwischen verschiedenen Missbrauchsformen unterschieden werden. Hierzu gehören der Missbrauch:

ohne körperlichen Kontakt (bspw. Ansehen von Pornofilmen)
mit körperlichem Kontakt (bspw. gegenseitiges Berühren)
nicht penetrativ (bspw. gegenseitiges Berühren von Geschlechtsteilen)
mit penetrativem Kontakt (bspw. oraler Geschlechtsverkehr)
mit Paraphilien (bspw. Sadismus)
ritualisierter Missbrauch
Im Rahmen einer medizinischen Anamnese und Untersuchung geben die Zusammenschau von Aussagen des Kindes, Verletzungen der Genital- und Analregion, der Nachweis von Sperma, das Auffinden von Fremdkörpern in Vagina oder After, der Nachweis sexuell übertragbarer Krankheiten und sexuell auffälliges Verhalten des Kindes Hinweise auf einen sexuellen Missbrauch. Hinweisgebend sind auch Spuren von Verletzungen bei gleichzeitiger körperlicher Gewalt und sexuellem Missbrauch. Dazu gehören sturzuntypische Verletzungen, unterschiedlich alte und zum Teil unbehandelte Verletzungen, verzögertes Aufsuchen eines Arztes und häufige Arztwechsel, Zeichen der Vernachlässigung (reduzierter Allgemein- und Ernährungszustand, Untergewicht und Entwicklungsstörungen. Beim Gespräch mit den Eltern finden sich oft Schutzbehauptungen, die das vorliegende Verletzungsmuster nicht erklären können.

Auch freiwillige sexuelle Handlungen zwischen Kindern und Erwachsenen sind in den meisten Ländern strafbar. Die Strafbarkeit gründet sich ursprünglich auf sittlich-moralische Vorstellungen, wird aber auch von der modernen Sexualwissenschaft mitgetragen, wobei man sich auf folgende Hauptbegründungen stützt:

Nach dem Modell der „Disparität der Wünsche“’ bzw. der „Ungleichzeitigkeit’“ liegen bei Kindern und Erwachsenen unterschiedliche Ausgangsbedingungen vor, die eine Beziehung zu gleichen Voraussetzungen unmöglich machen. Die sexuellen Bedürfnisse des Erwachsenen korrelieren entwicklungspsychologisch nicht mit den Wünschen des Kindes. Kinder sind zwar zu sexuellen Gefühlen fähig, diese unterscheiden sich aber fundamental von der Sexualität eines Erwachsenen, dessen sexuelle Entwicklung bereits abgeschlossen ist. Da das Kind die Sexualität des Erwachsenen nicht kennt, kann es auch dessen Perspektive nicht einnehmen. Es kann nicht erfassen, aus welchen Beweggründen ein sexuell motivierter Erwachsener seine Nähe sucht. Kinder können deshalb zwar „willentlich’“ (fachlich „simple consent“), aber nicht „wissentlich“’ (fachlich informed consent) in sexuelle Handlungen einwilligen.
Die sexuelle Selbstbestimmung des Kindes soll nicht nur vor gewalttätigen Übergriffen, sondern auch vor subtilen Manipulationen geschützt werden. Zwischen Erwachsenen und Kindern besteht ein naturgegebenes Machtgefälle hinsichtlich Faktoren wie Lebenserfahrung, geistig-seelischer Reife oder der Fähigkeit, den eigenen Standpunkt zu verbalisieren. Zusätzlich befinden sich Kinder gegenüber ihren näheren Bezugspersonen in einem Zustand emotionaler Abhängigkeit, da sie auf deren Zuwendung existenziell angewiesen sind. Diese komplexen Abhängigkeitsverhältnisse bergen die Gefahr, dass der Erwachsene seine Überlegenheit bewusst oder unbewusst ausnutzt, um das Kind zu sexuellen Handlungen zu bewegen, die nicht dem wirklichen Willen des Kindes entsprechen.
Sexuelle Kontakte zwischen Erwachsenen und Kindern bergen immer das Risiko einer nachhaltigen Traumatisierung beim Kind. Dies gilt selbst dann, wenn die Kontakte gewaltlos verlaufen.[4] Auch wenn nicht davon ausgegangen werden kann, dass sexuelle Kontakte zwischen Kindern und Erwachsenen zwangsläufig zu psychotraumatischen Schäden führen, ist das Gefährdungspotential für das Kind so groß, dass eine Legalisierung solcher Kontakte grundsätzlich unverantwortbar wäre

Nach vorsichtigen Schätzungen fallen sogenannte regressive Täter mit etwa 90 Prozent auf Personengruppen zurück, deren primäre sexuelle Präferenz auf Erwachsene gerichtet ist. Aufgrund der leichten Verfügbarkeit von Kindern greifen sie zur sexuellen Befriedigung auf Kinder zurück. Man spricht deshalb auch von einem Ersatzobjekttäter. Der pädophile Typ folgt mit etwa 2 bis 10 Prozent an zweiter Stelle und zählt zum sogenannten fixierten Typus. Der soziopathische Typ tritt nur in wenigen Einzelfällen auf. Die Sexualität dient ihm nicht primär zur sexuellen Befriedigung, sondern als Mittel zur Unterdrückung. In diesem Zusammenhang wird auch von einem sadistischen Typ gesprochen. Insgesamt entstammen die Täter meist aus dem sozialen Nahraum der Kinder.
Eberhard Schorsch (1971) klassifizierte Tätergruppen nach folgenden Bereichen: Kontaktarme und retadierte Jugendliche, sozial randständige Jugendliche, sozial Desintegrierte in mittleren Lebenslagen, erotisierte pädagogische Beziehungen und Alterspädophilie. Klaus Michael Beier (1995) unterschied darauf aufbauend in jugendliche sexuell unerfahrene Täter, dissoziale Täter, Täter mit pädophiler Hauptströmung (Kernpädophilie), Täter mit pädophiler Nebenströmung sowie schwachsinnige Täter. Rehder (1996) unterschied bei inhaftierten Straftätern nach depressiven (neurotischen), nach Autonomie strebenden, sozial randständigen und sozial angepassten Tätern.

85 bis 90 Prozent der Täter sind männlich Es gibt auch Täterinnen, die ebenfalls meist aus dem sozialen Nahraum kommen. Einige handeln gemeinsam mit einem männlichen Mittäter, einige freiwillig, andere unter Zwang. Solche Fälle sind besonders medienwirksam. Einzeltäterinnen fallen demgegenüber wesentlich weniger auf. Zunehmend berichten aber Jungen von Missbrauch durch Frauen und auch Erwachsene berichten zunehmend von vergangenen Missbrauchserfahrungen. Dabei scheint es eine große Dunkelziffer zu geben. (vgl. Elliott, Michelle (1995): Frauen als Täterinnen).

Die Auswirkungen sexueller Missbrauchserlebnisse auf die Entwicklung von Kindern sind von den Begleitumständen der Tat sowie der anderer Risikofaktoren in der Entwicklung (z. B. Vernachlässigung und körperliche Misshandlung) abhängig, außerdem spielt die Stigmatisierung der Tat sowie die große Aufmerksamkeit im Rahmen der (notwendigen) juristischen Aufarbeitung auch eine Rolle.

Die unmittelbaren Auswirkungen von sexuellem Missbrauch auf ein Kind sind sehr unterschiedlich. Als erschwerende Umstände, welche die Folgen eines Missbrauches erschweren können, können der Missbrauch durch nahe Bezugspersonen oder die Dauer des Missbrauches als auch mangelnde Unterstützung im familiären Umfeld des Kindes nach einem Missbrauch gelten.[8]

Missbrauchte Kinder können Angststörungen, Depressionen, Störungen der allgemeinen Entwicklung, ein geringes Selbstwertgefühl sowie Verhaltensstörungen entwickeln. Psychische Auffälligkeiten in der Folge sexuellen Missbrauchs können enthemmtes triebhaftes Verhalten bei Kleinkindern mit ungewöhnlich aktivem Interesse an den eigenen Genitalien oder denen anderer Kinder, soziale und intime Distanzlosigkeit gegenüber Fremden, nicht altersgemäße sexuelle Aktivitäten mit Gleichaltrigen, exzessive Masturbation, spielerische Imitation und Nachvollziehen der Tat, Exhibieren und sexuell provozierendes Auftreten sein sowie ein erhöhtes Risiko, erneut Opfer sexuellen Missbrauchs zu werden. Diese Auffälligkeiten können bereits im Vorschulalter auftreten. Im Schulkind- und Jugendalter zeigen sich häufig zusätzlich eine Blockierung und Angst in der Sexualentwicklung, funktionelle Sexualstörungen, Promiskuität, sexuell aggressives Verhalten gegenüber anderen Kindern, Vernachlässigung der Körperhygiene, ausgeprägte Angst homosexuell zu sein, sowie eine gestörte Geschlechtsrollenidentität.

Einer Studie des National Institute on Drug Abuse kam zu dem Ergebnis, dass sexuell mißbrauchte Frauen ein fast doppelt so hohes Risiko haben, an Depressionen oder der Generalisierten Angststörung zu erkranken. Alkohol- oder Drogensucht liegen im Vergleich zur Normalbevölkerung etwa dreimal so häufig vor. [9]

Wenn die unmittelbare Krise vorüber ist, brauchen viele Kinder weiterhin professionelle Hilfe. Häufig entwickelt sich eine Posttraumatische Belastungsstörung. Hier hängt die Beeinträchtigung der Opfer oft von der Schwere der Tat ab. Untersuchungen haben gezeigt, dass vor allem bei dissoziativen Identitätsstörungen, Essstörungen sowie Borderline-Persönlichkeitsstörungen in der Kindheit sexueller Missbrauch vorlag. Dies bedeutet nicht, dass Personen, bei denen diese Störungen diagnostiziert wurden, zwangsläufig sexuell missbraucht wurden. Ebenso bedeutet dies nicht, dass jeder, der in der Kindheit sexuell missbraucht wurde, eine dieser Störungen entwickeln muss. Hier ist lediglich ein statistischer Zusammenhang zu erkennen, der besagt, dass schwere Traumata in der Kindheit, wie sexueller Missbrauch, eine dieser Störungen verursachen können] Als Folgen sexuellen Kindesmissbrauchs gelten außerdem:

Integrationsstörung: Jeder Mensch ist darauf angewiesen das, was ihm widerfährt, irgendwie gedanklich einzuordnen und zu verarbeiten. Einem sexuell unreifen Kind sind die Handlungen des Erwachsenen beim sexuellen Übergriff unverständlich: Es versteht, kurz gesagt, die Welt nicht mehr und kann das Geschehen in seine Welt und seine Geschichte nicht integrieren.
Vertrauensbruch: Ein Kind lebt gewissermaßen davon, dass es seinen Eltern Vertrauen entgegenbringt. Dieses Vertrauen ist für das Kind die einzige Quelle von Sicherheit in einer ansonsten durchaus unsicheren und gefährlichen Welt. Wird dieses Vertrauen von den Eltern durch Handeln, Hinnehmen oder Ignorieren verraten, so zerbricht für das Kind die Basis jeglicher Sicherheit.
Unausweichbarkeit: Ein Erwachsener kann sich, auch wenn die Situation noch so schrecklich ist, zumindest emotional distanzieren („das bin nicht ich“, „das ist nicht meine Welt“). Ein Kind kann das nicht. Es kennt nur die eine Welt, die seiner Familie. In dieser Welt wurde es verraten und missbraucht und hat keine Ausweichmöglichkeit außer den Welten, die schon Produkt psychischer Störungen sind.
Als Konsequenz ergibt sich, dass das Geschehen partiell vergessen wird, es aber aufgrund seiner einschneidenden Bedeutung nicht vollständig vergessen werden kann. Spätfolgen daraus resultierender Traumata sind daher häufig Amnesien und tiefsitzende, schlecht diagnostizierbare Persönlichkeitsstörungen (speziell dissoziative Identitätsstörung und Borderline-Persönlichkeitsstörung).

Sexueller Missbrauch hat oft Folgen bis in die nächste Generation. Opfer leiden oft an sexuellen Störungen, die ihre Partnerschaft gefährden oder sie sind überhaupt nicht in der Lage, eine Partnerschaft einzugehen oder sich emotional für einen Menschen zu öffnen. Opfer, die ihre Erfahrung nicht verarbeitet haben, können auch ihrerseits zu Tätern werden. Aus der Therapie sind solche Täter-Opfer-Täter-Kreisläufe über mehrere Generationen bekannt.

Seit den 1990er Jahren gibt es zahlreiche Kampagnen staatlicher Stellen und privater Initiativen, die das Ziel haben Aufklärungsarbeit zu leisten und die Gesellschaft für dieses Thema zu sensibilisieren. Weitere Projekte zielen auf Kinder als potentielle Opfer sexueller Übergriffe ab. Zum einen wird hier versucht Verhaltensweisen zu vermitteln, die insbesondere Gewaltübergriffe durch fremde Personen verhindern sollen, zum anderen soll durch eine frühzeitige Sexualaufklärung Kindern ein Bewusstsein für ihr sexuelles Selbstbestimmungsrecht vermittelt werden.

Präventionsprojekte die sich speziell an Pädophile als potentielle Täter richten gab es bis vor wenigen Jahren keine. Bestehende Therapieprojekte für Pädophile waren in erster Linie auf aus dem Hellfeld stammende bereits straffällig gewordene Pädophile gerichtet. Seit 2006 existiert ein Projekt an der Berliner Charité, das im Rahmen einer Studie Therapieangebote für wenige hundert Pädophile ermöglicht. In Gruppen- und Einzeltherapien, sowie teilweise einer ergänzenden medikamentösen Behandlung, soll durch Stärkung der Impulskontrolle und der Emphatiefähigkeit Pädophilen ermöglicht werden verantwortungsvoll mit ihrer Neigung umzugehen.

Opfer von sexuellem Missbrauch benötigen oft psychotherapeutische Hilfe oder eine Form psychologisch-psychotherapeutischer Beratung. Einerseits zur Bewältigung der verletzenden Erfahrung und zur Bewältigung des gegenwärtigen Lebens, andererseits um wieder für künftige Beziehungen offen und fähig zu werden. Immer sollten auch die Bezugspersonen der Kinder miteinbezogen werden, um ihnen die oft problematische Bewältigung der Erfahrungen des Kindes zu erleichtern. Eine Behandlung kann erst erfolgen, wenn das Kind nicht mehr in Gefahr ist, erneut missbraucht zu werden. Hierzu ist es notwendig den Täter und das Opfer voneinander zu trennen.

Bei einem Missbrauch innerhalb der Familie oder im nahen Umfeld des Kindes ist es zumeist notwendig, dass der Täter die Wohnung verlässt, oder das Kind in einer anderen, sicheren Umgebung untergebracht wird. Auch hier ist es unbedingt notwendig, dem Täter jeden Zugriff auf das Kind zu verweigern.

Insbesondere Opfer von sexuellem Missbrauch, die eine Posttraumatische Belastungsstörung entwickeln können mit Formen der Traumatherapie behandelt werden. Bei sonstigen, oben beschriebenen Folgestörungen ist häufig eine intensive Psychotherapie notwendig.

Deuils / Trauer – Père / Vater – Mère / Mutter

23 février 2010

Sexe et Amour / Sex und Liebe

22 février 2010

La sexualité humaine représente un champ de recherches comportementales, sociales, culturelles et civilisationnelles plus ou moins lié à la satisfaction des plaisirs sexuels. Née de l’analyse physiologique et psychologique des troubles sexuels, la sexologie est considérée comme la science de la sexualité chez l’être humain, dans ses composantes médicales et sociologiques (y compris et surtout celles de la neurobiologie, de la psychiatrie ) mais la psychanalyse a à ce sujet une approche diamétralement opposée ( à lire prochainement dans la suite de mon article).

Liebe et Folies

Les ravages du surveillant pervers

22 février 2010

Identité sexuelle

22 février 2010

En sociologie, l’identité sexuelle (ou identité de genre ou identité sexuée) se réfère au genre par lequel une personne est socialement reconnue ; c’est-à-dire que certaines personnes parlent d’elles-mêmes comme étant un homme ou une femme ou se décrivent de façon moins conventionnelle, mais ce terme peut aussi faire référence au genre que les autres personnes attribuent à quelqu’un sur la base de ce qu’ils connaissent des indicateurs sociaux de genre (vêtements, coiffure, démarche, etc.).
Cette identité est conférée dès la naissance, voire auparavant du fait du recours à l’échographie. Mais l’identité conférée et l’identité ressentie peuvent parfois être différentes. De plus, il peut y avoir avoir absence d’identité ou double identité. On peut donc être asexué, bisexué. L’identité de genre peut être également affectée par nombre de structures sociales, comme l’appartenance culturelle, le statut social, la situation professionnelle, l’éducation ou la famille.
Certaines cultures comme celle de Sparte antique encouragent la bisexualité. D’autres l’interdisent. L’identité est donc aussi culturelle et est liée aux interdits sociétaux ou religieux. L’identité de genre est donc profondément culturelle et éducative. elle permet l’intorisation des normes sociales liées au sexe. On ne nait pas femme, on le devient disait Flora Tristan. Même dans les sociétés, où on accorde un intérêt inavouable aux identités troubles comme les castrats, ou le chevalier d’Eon.
Les scientifiques se sont demandés dans quelle mesure l’éducation influençait l’identité de genre. Il est très difficile de faire des expériences objectives car, les enfants ne peuvent pas être utilisés comme des cobayes. Cependant dans les années trente, le docteur Raymond Choopy-Ney, psychiatre dans le Dakota du Nord a pu étudier deux cas, celui de la famille Smith dont la fille Kevina a été élevée comme un garçon et celui de la famille Wesson où le fils Omer avait été élevé coest comme une fille. Ces deux enfants ont souffert à l’adolescence de troubles névrotiques sérieux relatés dans deux articles de la société américaine des psychatrie (le cas K. en fevrier 1935 et le cas O. en décembre 1938). Malheureusement Choopy-Ney est parti à la guerre en janvier 1942 et on a pas su ce qu’étaient devenus Kevina et Omer. Mais à ce ce sujet, ma position d’analyste est diamétralement opposée.
La plupart des gens sont considérés comme « cisgenres » (« cisgendered » en anglais), leur identité sexuelle étant la même que leur sexe biologique (par exemple, un enfant né avec des organes sexuels féminins, élevé en tant que fille et qui se sent femme). Avant le XXe siècle, le sexe d’une personne était déterminé seulement par l’apparence des organes sexuels visibles, mais depuis la découverte des chromosomes et des gènes, ceux-ci sont aussi utilisés. Les personnes dont le sexe a été défini comme féminin ont des organes sexuels féminins et deux chromosomes X ; ceux définis comme étant de sexe masculin ont des organes sexuels masculins ainsi qu’un chromosome X et un chromosome Y. Toutefois, il y a des personnes qui ont des combinaisons de chromosomes, d’hormones et d’organes reproducteurs qui n’entrent pas dans les définitions traditionnelles d’« homme » et de « femme ». Les appareils reproducteurs varient d’une personne à une autre, certains individus ayant plus d’un type d’appareil reproducteur ; d’autres attributs physiques attribués au sexe d’une personne (forme du corps, pilosité faciale, voix grave ou aiguë, etc), peuvent ou non coïncider avec le genre attribué, homme ou femme, d’après l’apparence des appareils reproducteurs. La recherche récente suggère qu’une personne sur cent peut avoir une caractéristique intersexuelle1. Les transgenres sont ceux dont l’identité sexuelle et/ou les organes reproducteurs et les chromosomes diffèrent des définitions traditionnelles. Les identités sexuelles, et plus spécifiquement les aspects considérés comme relevant du bon comportement ou de l’apparence correcte en fonction du genre, diffèrent selon la culture. L’identité sexuelle de la plupart des gens s’écarte d’une manière ou d’une autre des rôles stéréotypés d’« homme » et « femme », et certaines en divergent davantage que d’autres.
Selon certains chercheurs bien comprendre la différence entre le sexe biologique et l’identité sexuelle, les cas le plus simples à prendre sont ceux où l’appareil reproductif extérieur (pénis, clitoris…) a été enlevé. La libido et la capacité d’exprimer son désir sexuel sont changés, mais l’identité sexuelle peut rester la même.
C’est là où aussi j’interviendrai dans la suite de cet article pour exprimer mon positionnement en tant que psychanalyste.

Homosexualités masculines / Homosexualitäten

22 février 2010

Selon Freud, la sexualité humaine est avant tout le résultat du travail psychique du sujet sur la pulsion sexuelle et non pas le développement linéaire d’une biologie sexuelle où pulsion et objet seraient confondus. En effet le désir de l’autre et le choix de la personne sont souvent complexes.
Si la pulsion sexuelle trouve sa force et son énergie dans la biologie, elle tire son origine de l’inconscient. Et c’est dans la mesure où le sujet est en interaction avec d’autres qu’il peut éveiller sa pulsion sexuelle et développer les représentations à partir desquelles il va l’exprimer. Les premiers partenaires de l’enfant au contact desquels la pulsion sexuelle est sollicitée, sur le mode de l’identification, sont les parents.
Ce serait, selon certains chercheurs, la sexualité inconsciente des parents qui sert de base à l’enfant pour développer la sienne. Autrement dit, non seulement l’amour est déterminant pour s’affirmer sexuellement, mais il faut aussi que l’image du père ou de la mère ne soit pas dévalorisée par l’un ou l’autre des parents. Dans un certain type d’homosexualité masculine, on observe que les hommes veulent être l’homme idéal que le père n’a jamais été, mais il y a de multiples catégories parmi les homosexualités masculines.

Non, selon mes théories ils ne s’agit pas de gène, mais c’est intéressant de se pencher sur cette façon de résoude la question de l’homosexualité.


( suite de l’article prochainement)